LOUYZ, le pari étal du trompe-l'œil
MANYOLY
LES 40 ANS DE LA MARCHE POUR L’EGALITE ET CONTRE LE RACISME Hommage d’Ernesto Novo à l’étape de la Marche à La Courneuve en décembre 1983
Taï-Luc n’est plus ! Une page de l’histoire du rock se tourne.
Oak-Oak
Matt-tieu
Raphaël Federici
De la Mairie du Pré-Saint-Gervais à la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin
Bon nombre d’artistes ont vécu ou vivent au Pré ou à Pantin,
les regrettés François Hadji-Lazzaro ou Jacques Higelin notamment. D’où le nom
de ce dernier donné au conservatoire flambant-neuf de Pantin, devant lequel
nous passons pendant la visite. Mais il en va de même dans le Street-Art
d’autant qu’en plus des initiatives personnelles des street-artistes, pour
apporter de la couleur à leur ville, ils peuvent compter sur les pouvoirs
publics pour se voir proposer de nouveaux chantiers ou des commandes privées
également.
STEW à la résidence Aurore |
Un peu d’histoire, Le Pré et Pantin ont toutes les deux à
voir avec l’eau, la première de par ses sources la seconde par le truchement du
canal voulu par l’empereur Napoléon 1er pour répondre à la célèbre
question qu’il adressait au préfet de la Seine : - « Que puis-je
faire pour rendre les parisiens heureux ? » - « Sire,
donnez-leur de l’eau » ; en 1805 le canal de l’Ourcq servait à
assécher la soif des parisiens qui ne comptaient que peu de fontaines dans la
capitale.
MEGUMI NEMO dans le square |
CREY 132 au 27 Pantin |
En longeant le canal via la rue Delphine Seyrig et son mur
toléré, repris par des graffiti-artistes une fois par semaine, nous arrivons à
la Mairie de Pantin, plus loin sa piscine à cabines de style année-trente et son
conservatoire déjà évoqué avant la munificente galerie de la maison Thaeddeus
Ropac, pour des œuvres monumentales d’artistes contemporains de renommée
internationale.
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Les murs de la ville « Le Long » d’une galerie sans cesse renouvelée !
Les murs de la ville « Le
Long » d’une galerie sans cesse renouvelée !
Projet pour le budget participatif rue des Bruyères
aux Lilas par Le long
Mathias artiste qui signe Le long, achève
une saison 2020-21, au cours de laquelle il a peint dans les rues de l’est-parisien,
plus d’une trentaine de fresques d’animaux. Sans compter celles des festivals
auxquels il a participé, des jardins privés, son exposition personnelle et Alphonse
le tigre, réalisée en grand format rue Dénoyez, au début du mois. Une année
mirifique !
Je dis portraits d’animaux mais je devrais
dire de sujets, parce qu’ils sont assortis d’un prénom, pour nous les rendre
familiers. Les inclure dans la famille des êtres vivants, car nos enfants les
voit surtout en barquettes et nous les rendre, parce que beaucoup sont menacés
d’extinction.
Io le poulpe, réalisé par Le Long rue du Transvaal en décembre 2021
Si leur auteur est un dessinateur depuis
qu’il est petit (sic), quand il s’appliquait à dessiner d’après nature ;
aujourd’hui il la peint ! Ses premiers graffs datent de quand il était
adolescent et ont été posés dans le sud. Par la suite, il s’oriente vers une
école de dessin académique à Lyon, ayant cessé toute activité sur les murs à la
suite d’une interpellation ; il en ressort diplôme en poche en 2010. Il
poursuit ses recherches dans l’animation à travers des courts-métrages, devient
réalisateur aguerri dans les techniques du Stop Motion et Mixe Live/2D et
participe en tant que tel ou directeur artistique à de nombreux produits dans
la publicité, le clip, le documentaire, le long-métrage et le vidéo-mapping. Il
réalise notamment en 2018, le spectacle projeté sur l’Arc de triomphe pour les festivités
du Nouvel An.
Après avoir réalisé des pochoirs pour ses
amis et dans le quartier de la Butte-aux-Cailles, haut lieu de Street-Art
parisien, il produit sa première fresque à main levée pour l’association
« Les Arts fleurissent la Ville » au jardin de l’art urbain aux Lilas
en juillet 2020.
Il partage son temps entre ses activités de graphiste et sa passion de l’art urbain, pour laquelle il n’hésite pas à sacrifier certaines de ses nuits. Apparaissent alors ses spécimens dans une farandole qui a étourdit ses followers, ici quelques-uns d’entre eux, rétro-chronologiquement :
·
Alphonse,
le tigre (rue Dénoyez – nov.2021)
·
Michael, l’iguane
(Studios l’Albatros – oct.2021)
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Christian,
le crabe (jardin privé – sep.2021)
·
Ernesto,
le caïman (rue de Crimée– sep.2021)
·
Hubert,
le cerf (jardin privé – août.2021)
·
Bernard,
le gyapète barbu (Centre d’animation Bessie Smith – juill.2021)
·
Léonard,
l’éléphant (rue de la Mare– juill.2021)
·
Popol,
le poisson combattant (domicile privé – juin.2021)
·
Hiro,
l’hippocampe (domicile privé – juin.2021)
·
Manuelle
Angela, l’ourse (rue d’Avron – juin.2021)
·
Lionel,
le lion (rue de Paris, Les Lilas – juin.2021)
·
Fred,
le requin (rue Oberkampf – mars2020)
·
Herbert,
l’Altamira Oriole (avril 2020 – coll. Particulière)
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Sanglier
(rue Baudricourt – oct.2020)
·
Aigrette
blanche (passage des Moulins-des-Prés – oct.2020)
·
Loup
(Le Barbouquin – Déc.2020)
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Hippopotame
(rue Jean-Baptiste Dumay – nov.2020)
·
Mandrill
(Belvédère de Belleville – oct.2020)
Sigismond Cassidanius