N'allez pas là où le chemin peut mener, allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace !


Esquisse par ©Le long pour le mur des Flamants roses sis 1 rue des Bruyères aux Lilas

De la Mairie du Pré-Saint-Gervais à la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin

Bon nombre d’artistes ont vécu ou vivent au Pré ou à Pantin, les regrettés François Hadji-Lazzaro ou Jacques Higelin notamment. D’où le nom de ce dernier donné au conservatoire flambant-neuf de Pantin, devant lequel nous passons pendant la visite. Mais il en va de même dans le Street-Art d’autant qu’en plus des initiatives personnelles des street-artistes, pour apporter de la couleur à leur ville, ils peuvent compter sur les pouvoirs publics pour se voir proposer de nouveaux chantiers ou des commandes privées également. 

Le Pré St Gervais
STEW à la résidence Aurore

Un peu d’histoire, Le Pré et Pantin ont toutes les deux à voir avec l’eau, la première de par ses sources la seconde par le truchement du canal voulu par l’empereur Napoléon 1er pour répondre à la célèbre question qu’il adressait au préfet de la Seine : - « Que puis-je faire pour rendre les parisiens heureux ? » - « Sire, donnez-leur de l’eau » ; en 1805 le canal de l’Ourcq servait à assécher la soif des parisiens qui ne comptaient que peu de fontaines dans la capitale.

Le Pré St Gervais
MEGUMI NEMO dans le square

Se voulant fluide, la visite partira depuis la Fontaine d’Henri IV, en évoquant la résidence de sa favorite Gabrielle d’Estrées un peu au-dessus sur l’ancienne butte-castrale puis glissera par les grandes fresques du Pré voulues par la municipalité coulant de source : Megumi Nemo, Tanala, Oji, Stew à l’angle de rue de la Grenade, de son fameux cabaret pendant la Restauration et d’autres artistes parfois patrimoniaux tel Dan. En arrivant rue des Sept-Arpents, nous évoquons la métairie de l’Abbaye de Saint-Martin-des-Prés au 13ème siècle : « Le Rouvray ». Puis, nous traversons le musée Street-Art à ciel ouvert que représente le 27 Pantin, qui a accueilli plus de 50 artistes urbains dans l’écrin de sa résidence, une Renaissance. 


LE 27 PANTIN
CREY 132 au 27 Pantin

En longeant le canal via la rue Delphine Seyrig et son mur toléré, repris par des graffiti-artistes une fois par semaine, nous arrivons à la Mairie de Pantin, plus loin sa piscine à cabines de style année-trente et son conservatoire déjà évoqué avant la munificente galerie de la maison Thaeddeus Ropac, pour des œuvres monumentales d’artistes contemporains de renommée internationale.
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