N'allez pas là où le chemin peut mener, allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace !


Esquisse par ©Le long pour le mur des Flamants roses sis 1 rue des Bruyères aux Lilas

Oak-Oak

Oh que.. ah okay ! Il ne faudrait pas reconnaître dans le nom de l'artiste celui d'un chêne en anglais et il ne faudrait pas prononcer Hôk-Hôk mais Wak-Wak... Bien qu'en un sens sa veine est creusée dans le meilleur bois duquel l'art urbain réchauffe ses vieux os : le droit à la ville. La réappropriation de l'espace urbain, l'auteur la pratique depuis les épidermes de la cité, comme un tatoueur qui pique ses touches... Ici c'est une fillette qui semble être funambule sur la chaîne qui passe devant le mur. Ou là un mini Bruce Lee qui semble avoir défoncé la rambarde de protection des piétons qui ploie sous le coup ! Ces signes, l'artiste les dispose pour constituer une saynète. Et le comique est au rendez-vous de ce carrefour, puisque c'est un mot d'esprit graphique, un calembour visuel. Semer la ville de signes rieurs, c'est la tâche que semble s'être assigné le "Johnny Appleseed" de l'art de la rue, pour lui redonner du sens. Si la poutre sur laquelle s'appuie Oak-Oak est solide, c'est sans doute parce que son humour soutient l'effet de surprise que le décalage a suscité, quand la graine a germée. Chaque fois que nous voyons une pousse signée Oak-Oak. Mais Oak-Oak pour moi signifiera toujours quoi-quoi en bon verlan des familles. Quoi-Quoi !? Le surgissent d'une pensée singulièrement décalée. Oh c'est simple mais il fallait y penser... woké woké !

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