Les murs de la ville « Le
Long » d’une galerie sans cesse renouvelée !
Projet pour le budget participatif rue des Bruyères
aux Lilas par Le long
Mathias artiste qui signe Le long, achève
une saison 2020-21, au cours de laquelle il a peint dans les rues de l’est-parisien,
plus d’une trentaine de fresques d’animaux. Sans compter celles des festivals
auxquels il a participé, des jardins privés, son exposition personnelle et Alphonse
le tigre, réalisée en grand format rue Dénoyez, au début du mois. Une année
mirifique !
Je dis portraits d’animaux mais je devrais
dire de sujets, parce qu’ils sont assortis d’un prénom, pour nous les rendre
familiers. Les inclure dans la famille des êtres vivants, car nos enfants les
voit surtout en barquettes et nous les rendre, parce que beaucoup sont menacés
d’extinction.
Io le poulpe, réalisé par Le Long rue du Transvaal en décembre 2021
Si leur auteur est un dessinateur depuis
qu’il est petit (sic), quand il s’appliquait à dessiner d’après nature ;
aujourd’hui il la peint ! Ses premiers graffs datent de quand il était
adolescent et ont été posés dans le sud. Par la suite, il s’oriente vers une
école de dessin académique à Lyon, ayant cessé toute activité sur les murs à la
suite d’une interpellation ; il en ressort diplôme en poche en 2010. Il
poursuit ses recherches dans l’animation à travers des courts-métrages, devient
réalisateur aguerri dans les techniques du Stop Motion et Mixe Live/2D et
participe en tant que tel ou directeur artistique à de nombreux produits dans
la publicité, le clip, le documentaire, le long-métrage et le vidéo-mapping. Il
réalise notamment en 2018, le spectacle projeté sur l’Arc de triomphe pour les festivités
du Nouvel An.
Après avoir réalisé des pochoirs pour ses
amis et dans le quartier de la Butte-aux-Cailles, haut lieu de Street-Art
parisien, il produit sa première fresque à main levée pour l’association
« Les Arts fleurissent la Ville » au jardin de l’art urbain aux Lilas
en juillet 2020.
Il partage son temps entre ses activités de graphiste et sa passion de l’art urbain, pour laquelle il n’hésite pas à sacrifier certaines de ses nuits. Apparaissent alors ses spécimens dans une farandole qui a étourdit ses followers, ici quelques-uns d’entre eux, rétro-chronologiquement :
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Alphonse,
le tigre (rue Dénoyez – nov.2021)
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Michael, l’iguane
(Studios l’Albatros – oct.2021)
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Christian,
le crabe (jardin privé – sep.2021)
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Ernesto,
le caïman (rue de Crimée– sep.2021)
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Hubert,
le cerf (jardin privé – août.2021)
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Bernard,
le gyapète barbu (Centre d’animation Bessie Smith – juill.2021)
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Léonard,
l’éléphant (rue de la Mare– juill.2021)
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Popol,
le poisson combattant (domicile privé – juin.2021)
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Hiro,
l’hippocampe (domicile privé – juin.2021)
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Manuelle
Angela, l’ourse (rue d’Avron – juin.2021)
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Lionel,
le lion (rue de Paris, Les Lilas – juin.2021)
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Fred,
le requin (rue Oberkampf – mars2020)
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Herbert,
l’Altamira Oriole (avril 2020 – coll. Particulière)
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Sanglier
(rue Baudricourt – oct.2020)
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Aigrette
blanche (passage des Moulins-des-Prés – oct.2020)
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Loup
(Le Barbouquin – Déc.2020)
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Hippopotame
(rue Jean-Baptiste Dumay – nov.2020)
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Mandrill
(Belvédère de Belleville – oct.2020)
Sigismond Cassidanius