J'ai pu semer la prairie de fleurs cette semaine, je crois bien que j'ai commencé lundi soir, juste avant le crépuscule, pour profiter de la phase ascendante de la lune, mais j'ai peaufiner jusqu'à ce matin, par touches successives. C'est un travail d'équilibriste de faire le trajet aller-retour sur une planche pour fixer les graines en terre, d'éviter soigneusement les plans déjà levés et j'aime beaucoup, je me fais parfois "pencher" pour Ici-Même, le héros de Tardi dont la destinée lui impose de posséder un sens de l'équilibre irréprochable...
Peut-être que j'ai été pris d'un désir de me nettoyer moi-même en ayant dépollué la terre. Je sais que j'ai versé ma contribution aux ordures ménagères: pas moins de 50 kilos de pierraille, de briques, de mâchefer, de tessons de verre, de poteries, de métal rouillé, de coques, moules, huîtres et autres crustacés, la liste n'est pas exhaustive, de charbon, de glaise, de marne, de calcaire.. Et puis, ça libère de la mentalité des promoteurs, celle du profit, que la classe politique tous bords confondus, ne manque pas de vouloir nous faire accepter comme devant être la norme... pas celle de Brigitte et Areski en tout cas !